LOV ESPADON PLONGÉE SKIN DIVER N.O.S. STOCK NEUF 70 MANUEL CUPILLARD 233

Description

LE “STYLE” OU LA VRAIE PLONGÉE, EN SAVOIR PLUS SUR LA MONTRE DE PLONGÉE :

Toute montre portant l’indication montre de plongée subit des tests correspondant, au minimum à des profondeurs de 100 mètres. Et en matière de sécurité, pas question de plaisanter avec les plongeurs professionnels. Donc, pour pouvoir prétendre à cette spécification la montre doit :

– Être étanche à 100 mètres minimum.

– Être lisible à 30 cm dans le noir absolu : ses chiffres doivent être luminescents.

– Être éprouvée, c’est à dire que l’étanchéité de toutes les pièces a été testée en conditions réelles d’utilisation.

– Posséder une lunette tournante unidirectionnelle à cliquets, avec une graduation au moins des 15 premières minutes et comportant un point de référence luminescent.

– Posséder une aiguille des secondes permettant de constater à tout instant le fonctionnement de la montre.

– Être antimagnétique, résistante aux chocs, aux chocs thermiques, aux atmosphères d’hélium.

Le contrôle de chaque montre de plongée est ainsi divisé en essai d’homologation et d’épreuves à 100 %.

LOV, DU SANG YEMA

LOV est une marque Française, Société Hubert LAMBERT&Fils de Villers-le-Lac dans le Haut-Doubs qui a fabriqué des montres dans les années 50/60, les initiales sont : Lac Ou Villers. En Août 1966 Henry Louis Belmont (le propriétaire de Yema) s’associe avec Herma et LOV pour proposer « une vraie gamme de montres leur permettant de lutter contre les circuits parallelles en créant les montres CORONA ». Cette collaboration durera 3 ans puis ces deux horlogers, Lov et Herma, s’allieront pour former le groupe Finhor.

Dimensions: largeur hors couronne de remontoir 31 mm, longueur totale 35 mm à l’extrémité des anses, et 12 mm d’épaisseur verre compris.

Boîtier : Avec des lignes classiques des plongeuses de cette époque, une forme “tonneau” typique de cette période seventies, et une lunette tournante bi-directionelle. Cette Espadon dispose d’un fond vissé en acier inoxydable, le tout comme vous pouvez le constater sur les photos, neuve de stock, elle sort d’un stock invendu d’un horloger.

Cadran : INCROYABLE cette couleur orange, en ce mettant dans le contexte de l’époque c’est une style qui “secoue”… Observez les index géométriques, les aiguilles et les chiffres luminescents (voir la photo dans le noir complet). De larges aiguilles type “broad arrow” et son délicat chemin de fer sur la circonférence. A notez le double guichet du jour et de la date à 6 H , plutôt rare à cette époque.

Verre : Plexi, bombé, bagué, neuf.

Mouvement : En 1856, Virgille CUPILLARD créer la maison CUPILLARD qui devient par la suite CUPILLARD RIEME. CUPILLARD RIEME est le berceau de grand horloger comme Emile Pequignet. Le projet aboutit en août 1978 avec la naissance de Framelec à Morteau, Jaz étant devenu l’actionnaire unique des sociétés Cupillard-Rième et ses filiales, Lov et Herma (groupe Finhor). La nouvelle entité occupe 5 000 m2 rue du Maréchal Leclerc et emploie 525 salariés.

Pour en revenir techniquement à ce mythique Cupillard 233/70, la base a été créé au milieu des années 30, de nombreuses fois modifié, repris par France Ebauche lors de du rachat de Cupillard à la fin des années 60 et construit jusqu’à la fin des années 70. Il est mécanique à remontage manuel, 17 rubis, antichoc, réalisant 18000 alternances par heures avec le jour et la date à 6H. Révisé par mes soins il est en parfait état de fonctionnement. Notez que ce sont des frais que vous n’aurez pas à faire sachant qu’une révision complète pour ce genre de montre coûte autour de 120 € chez un horloger “raisonnable” comme moi.

Bracelet : Le bracelet accompagnant ce modèle est un type Tropic, exactement de la même fabrication mais non signé TROPIC, il fait 18 mm coté montre et 16 mm coté boucle, neuf de stock de la même époque que la montre. Pour un poignet maximum de 21 cm.

Observations : Modèle Espadon, jour/date, rare, que vous ne risquez pas de trouver facilement dans cet état, équipé d’un mouvement Français de très haute qualité. Vu la cote des Yema qui monte depuis quelques années, cette Lov suit le même chemin…