ULYSSE ANGUENOT HERMA 1940 CORNES DE VACHES CADRAN 2 TONS RÉVISÉE GARANTIE 2 ans

Description

ULYSSE ANGUENOT, À L’ORIGINE DES MONTRES HERMA LOV ET YEMA (entre autres)…

La société Anguenot Frères, fondée par Alfred (1882-1965) et Gaston (1888-1953) Anguenot, voient le jour, à Villers-le-Lac, créés notamment par Ulysse Anguenot. Fils d’un employé des douanes, ce dernier s’était établi planteur d’échappements en 1871, avant de se lancer dans la fabrication de la montre complète en 1893, il a laissé en 1919 son affaire à ses fils. Les Artisans du Doubs qui ont contribué à forger le tissu industriel du Haut Doubs ont acquis un précieux savoir-faire dont l’héritage se fait sentir encore aujourd’hui à travers la nombreuse main-d’œuvre travaillant en Suisse.

Faisant partie du syndicat des « Artisans du Haut Doubs » à Villers-le-Lac, les frères Anguenot, horlogers de père en fils, créent la société des montres HERMA en 1953. La société des montres Herma occupait à Villers-le-Lac le vaste bâtiment dont le rez-de-chaussée abrite aujourd’hui le musée de la Montre. Les frères Anguenot ont fait des montres HERMA, un symbole de qualité dans un univers de créations originales en coopérant largement avec la manufacture de mouvements Cupillard également installée à Villers-le-Lac. Les montres HERMA appartenaient à tous les moments de vie, le cadeau d’anniversaire parfait pour les épris de mouvements innovants ou pour les amoureux du classique chic avec, entre autres, celle qui s’appelait « La Reine des Montres » ou encore la montre de première communion mais aussi la montre des grands sportifs comme pour les 24H du Mans. Tous les univers étaient réunis dans une seule marque. Synonymes d’innovation, de révolution technologique, les montres Herma sont connues des spécialistes épris de ces montres classiques, sport ou vintage qui résistent au temps.

Les prémisses de l’arrivée du quartz et la nécessité de se développer la conduisent à s’associer en 1969 avec la SA Hubert Lambert et Fils (montres Lov). Août 1978, naissance de Framelec à Morteau, Jaz étant devenu l’actionnaire unique des sociétés Cupillard-Rième et ses filiales, Lov et Herma (groupe Finhor). La société est intégrée dans le groupe Matra-Horlogerie, qui se constitue en 1981 (lorsqu’Empain-Schneider est remplacé par Matra) autour de Jaz, Bayard, Yema et ses filiales Blind et Sormel à Besançon

MONTRE DE COLLECTION !!!

De tout le domaine horloger, la montre ancienne est certainement l’objet le plus collectionné. Les premières montres portables datent du début du XVIe siècle, quand les artisans horlogers se mirent à réaliser des réductions d’horloges de table, devenues transportables grâce à l’invention du ressort. Certains historiens pensent que le besoin d’une horloge mobile venait des riches marchands de la Renaissance. Ils avaient à connaître l’heure dans leur « voiture » qui leur tenait lieu de bureau. La montre de carrosse naquit de ce besoin. La montre pendentif, puis la montre de poche n’en seraient que la réduction.

Les premières montres sont rarement signées. Ce n’est qu’en fin du XVIIe siècle qu’apparaissent quelques mouvements signés (sur les montres de grands horlogers du type Breguet, Leroy, Patek Philippe…). Au fil du XVIIIe siècle on trouve de plus en plus fréquemment une signature sur le cadran et sur le mouvement. Au XIXe on la trouve parfois sur le boîtier ou sur le couvercle intérieur. La signature de la montre est aujourd’hui un important critère pour le collectionneur car elle permet de situer précisément l’époque, le contexte et le lieu, car on dispose d’un nombre étonnant de renseignements sur certains horlogers.

Boîtier : Un boîtier rond de grande taille en cette période de guerre,  de type « bassine » mais très spéciale avec ses larges anses à « cornes de vache », en acier inoxydable. Je vous invite à observez toutes les photos pour constater son état exceptionnel, à croire que cette montre n’a été portée que très rarement.

Époque : période d’après l’Art Déco, les années 40.

Dimensions : 33,5 mm de large hors remontoir, 45 mm à l’extrémité des anses et 9 mm d’épaisseur verre compris, modèle homme dans cette période mais convient aussi aux dames préférant le vintage et l’authenticité.

Cadran : 2 tons, de couleur noire au centre et marron dans le « chemin de fer » détaillant les minutes. Ce cadran est réduit à l’essentiel, tout juste ponctué par une petite seconde dans le compteur du bas brossé circulaire, des chiffres Arabes et des index en relief survolés par des aiguilles « Dauphines » remplies de matières luminescente.

Verre : neuf, minéral (en verre), bombé, sorti de mon stock de la même époque que la montre, je l’ai remplacé lors de la révision complète.

Mouvement : Français, c’est un FEMGA 520. La Fabrique d’Ebauches de Montres du Genevois Annemasse (FA) (ou FEMGA) emploie une centaine de personnes à Annemasse avant la Deuxième Guerre mondiale (des années 20 aux années 40). Par la suite un regroupement de plusieurs fabricants dont JUDEX, FEMGA , DAMA, HF, FHF, INT, fut transformé en SEFEA, Société Européenne de Fabrication d’Ebauches à Annemasse pour créer une entreprise leader sur le marché des ébauches en France. Plus tard, en 1967, l’ensemble s’appellera France Ébauche (FE) et regroupera d’autres fabriques de mouvements Français.

Pour en revenir à ce FEMGA 520, conçu dans les années 40, il mécanique à remontage manuel, 15 rubis, petite seconde à six heures, réalisant 18000 alternances par heures. Bien entendu il est en parfait état de fonctionnement, révisé par mes soins. Notez que ce sont des frais que vous n’aurez pas à faire sachant qu’une révision complète pour ce genre de montre coûte autour de 160 € chez un horloger.

Bracelets : neuf de stock de la même époque, en cuir véritable, marron « caramel », largeur au niveau de la montre 18 mm et 16 mm coté boucle, pour une taille de poignet maximale de 21 cm. Observez la double boucle ardillon recouverte du même cuir que le bracelet.

Observations : Une kyrielle de détails qui pourraient paraître insignifiants mais qui modifient sensiblement le caractère d’une montre aussi dépouillée que celle-ci. Avec ce garde temps, on sait au premier coup d’œil si le design est réussi ou non, c’est une chose difficile à expliquer mais, quand vos yeux regardent un objet, votre cerveau enregistre les détails.

Un modèle aux lignes simples, en superbe état général, révisé et garantie, animé par un calibre connu pour ses performances et sa fiabilité, couvert par une boîte hors du commun avec ses anses à cornes de vaches. Une montre de collection à porter tous les jours qui ne vous laissera pas indifférent, ni celles et ceux qui seront en face de vous…