1972 RARE OMEGA GENÈVE AUTOMATIC Cal. 1022 DAY DATE DANS SA BOÎTE SERVICE OK

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Description

HISTORIQUE DE LA MANUFACTURE

Le nom Omega et sa marque étaient protégés dès le 10 mars 1894 et enregistrés le lendemain. Cette marque, qui est facile à lire et également facile à prononcer dans la plupart des grandes langues dans le monde, a supplanté petit à petit les autres marques créées par la famille Brandt telles que « Louis Brandt », « Gurzelen », ou Labrador. Les premières montres-poignet de la société ont été fabriquées au début du siècle . Ces mécanismes d’horlogerie avaient habituellement des boîtiers scellés en argent, des mouvements 12-lignes et des passants ajustables pour leur bracelet en cuir . Les soldats de la première guerre mondiale avaient besoin de montres-bracelets avec des grilles de protection en métal sur le verre renforcé . La couronne de remontoir était soit sur la gauche soit sur la droite . La plupart de ces montres avaient de grands chiffres lumineux et de grosses aiguilles revêtues de métal lumineux. Louis Brandt et Frères SA (LBF) a vendu ses premières montres bracelets avec des mouvements à sonnerie minutes en 1892. Des posters lithographiés portant le nom des concessionnaires prouvent que la marque produisait déjà et promouvait des montres bracelets en 1910. Si un collectionneur devait tomber sur un de ces rares posters, il ou elle devrait absolument l’acheter!! Omega a d’abord commencé par participer à des compétitions de chronométrage vers la fin des années 1920 . Les montres de la société ont gagné la première place dans une compétition à Nueunburg et Omega fut de la même manière victorieux à Kew-Teddington où la société a battu tous les records de précision en 1930 . Omega fit la même chose de 1932 à 1934 et quasiment sans interruption de 1941 à 1967 . Les gagnantes étaient des montres-bracelets avec de grands calibres de la plus belle qualité . Elles portaient 23 rubis . Les ingénieurs d’Omega travaillaient déjà sur le concept de montres bracelets étanches à l’époque . Quelques rares spécimens de la célèbre « montre marine » peuvent encore se trouver en bon état aujourd’hui . Cette montre rectangulaire avec son double boîtier étonnait les experts, comme le fit la première montre sport d’Omega, étanche à 135 mètres, la montre marine n’était pas aussi adaptée pour les plongées profondes que les montres étanches actuelles, mais néanmoins, le fait qu’Omega fût le premier à en produire une dans les années 30 fut un pas très important . Ici aussi les spécialiste d’Omega avaient déjà reconnu quels seraient les détails importants pour les montres-bracelets utilitaires à venir. Il en va de même pour les premiers chronographes. Pour ainsi dire : si vous avez la chance d’en voir une, achetez-la ! Et si vous en avez déjà une, gardez-la !

LA TECHNIQUE COMMERCIALE OMEGA

En 1967 la firme Omega décide de renforcer et de développer la marque en assurant une exploitation plus efficace de ses débouchés existant et futur. A l’exception de la haute joaillerie, tous les modèles sont répartis en quatre groupes homogènes fondés essentiellement sur les besoins des différentes catégories de consommateurs :

– Constellation : luxe

– Seamaster : sport

– De Ville : mode

– Genève : qualité standard Omega

Pour cette dernière catégorie « Genève », en assimilant ce groupe au concept général « Qualité standard Omega », on entend réunir sous une même dénomination tous les modèles, étanches ou non, automatique ou non, dont l’habillement permet une fabrication compétitive, rendant un mouvement de première qualité accessible à des conditions avantageuses. Situés dans une gamme de prix abordable, ils sont destinés à la clientèle qui recherche la qualité Omega dans un habillement classique ou d’avant garde.

LES FAMEUSES, ET AUJOURD’HUI, TRÈS RECHERCHÉES « GENÈVE »

Le nom Genève apparaît en 1953 sur les cadrans des créations les plus élégantes, à la présentation et à la finition particulièrement luxueuses, de la collection des fameux 30 mm, alors fabriqués par l’usine Omega de la cité de Calvin. Cela en référence aux nombreux record de précision établis par ce calibre en l’observatoire de cette ville de Genève. Par la suite, il identifiera également une partie des montres dames, des Automatic, des Ladymatic, et d’autres modèles haut de gamme. À partir de 1967, il prendra une tout autre connotation, puisqu’il sera utilisé à grande échelle pour désigner l’ensemble des produits économiques – comme les populaires Dynamic – dont l’habillement classique ou d’avant garde peut être réalisé en séries industrielles aux conditions les plus avantageuses possibles. Sa caractéristique primordiale : rendre un mouvement de première qualité accessible à tous, et en particulier à la jeunesse par une politique de prix très compétitifs.
La collection va commencer à s’étioler avec la crise de l’automne 1974, qui réduit les marges dans une telle mesure, que la plupart de ces modèles sont petit à petit abandonnés ou rebaptisés Seamaster pour les étanches et DeVille pour les autres. En Outre, l’arrêt des activités de production dans l’usine de Genève en 1972 ne permet plus de répondre aux critères d’appellation d’origine, qui exigent notamment que la moitié du coup de fabrication et une des opérations essentielles (montage ou emboîtage, par exemple) soient de provenance genevoise. D’où l’agonie, puis la disparition en 1979 de cette famille qui aura représenté jusqu’à 60 % du volume de la marque au début des années 70. Depuis, ces Genève sont très prisées des amateurs et collectionneurs, surtout lorsqu’elles sont en superbe état comme celle que je propose aujourd’hui.

DESCRIPTION COMPLÈTE ET CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES DU MODÈLE PROPOSÉ

C’est un exemple frappant du mélange d’élégance fonctionnelle et d’innovation technique chez Omega. Son boîtier plaqué or de 39 mm, plus grand que de nombreuses montres de son époque, trouve un équilibre entre présence et raffinement. Les surfaces lisses et polies et les cornes intégrées donnent à la montre un profil épuré, presque futuriste, emblématique de la direction du design d’Omega de ce début des années 1970. La finition plaquée or rehausse l’attrait luxueux de la montre, tandis que le cadran gris offre un éclat chaleureux et discret qui complète la richesse du boîtier.

Boîtier : En métal plaqué or de forme « tonneau », ou « carrée cambrée ». Boîtier en très bel état pour plus de 50 ans de poignet, elle a été bien entretenue, visiblement, son propriétaire connaissait la valeur des montres Omega. Notez que la couronne de remontoir d’origine est signée du logo de la marque.

Dimensions : largeur hors remontoir 38,9 mm ce qui est très grand, hors norme pour l’époque, longueur 43,7 mm à l’extrémité des anses et 11 mm d’épaisseur verre compris. Modèle pour homme en 1972 mais aujourd’hui elle conviendra aux amatrices recherchant l’authenticité, l’exception et l’incomparable.

Verre : minéral, plat, en parfait état.

Cadran : gris, en superbe état !! observez la délicate et précise minuterie « traits » finement détaillée sur la circonférence, ses fins index rivés lapidés, ses aiguilles « bâtons », son double quantième dans le guichet à 3 H, une vraie réussite de simplicité et d’efficacité.

Mouvement : Créé en 1972 par Kurt Vogt (ingénieur et créateurs de mouvements chez Omega). Successeur des calibres 1000, 1001 et 1002, il bat à une fréquence de 28800 alternances par heures ce qui permet  un réglage des plus performants. Ces calibres sont appelés à remplacer les historiques et performants Omega 550/560 car ils ont l’avantage d’être plus plats et sont équipés d’un rotor moins puissant, moins lourd, donc à une vitesse de remontage moins rapide entraînant moins d’usure. Ce seront les premiers calibres à stop seconde. C’est un mouvement mécanique à remontage automatique, le calibre 1022, protégé par 23 rubis, antimagnétique, antichoc, 28800 alt/heures (très précise), seconde centrale, calendrier avec correcteur rapide du jour et de la date, et le must, réglage de précision avec vis micrométrique. Bien entendu il est révisé et contrôlé par mes soins. Notez que ce sont des frais que vous n’aurez pas à faire sachant qu’une révision complète pour ce genre de montre coûte autour de 250 € chez un horloger « raisonnable » comme moi, chez Omega comptez plus du double sans parler du délai…

Bracelet : en cuir véritable de couleur marron, hors du commun car il est « tressé », 20 mmm au niveau de la montre et 18 mm au niveau de la boucle, pour un poignet maximum de 21 cm.

Signatures : Boîtier à l’intérieur, cadran, mouvement, couronne de remontoir.

Observations et points forts : c’est un modèle Genève rare avec cette forme incurvée. Les versions « Genève » ont disparues en 1979, elles commencent à être recherchées et deviennent rares. Celle que je vous propose est en superbe état, en parfait état de fonctionnement et il n’y aura pas besoin de passer chez un horloger car la révision complète est faite par mes soins. Mouvement très fiable, un des meilleurs de sa catégorie toutes marques confondues, un investissement qui prends de la valeur chaque années mais surtout une montre « à vivre » en toute sécurité !