1952 SUBLIME UNIVERSAL GENÈVE ACIER MANUEL Cal 267 SPIR BREGUET COMPLETE SERVICE

845.00 

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Description

HISTORIQUE DE LA MANUFACTURE

Initialement baptisée Perret & Berthoud, du nom de ses fondateurs, la firme voit le jour dans la ville du Locle en 1894. S’occupant au départ de distribution, Perret & Berthoud attendra septembre 1898 avant de lancer ses premiers modèles sous la marque Universal. C’est en 1917 qu’ils décident de transférer le siège de leur firme à Genève, d’où il est plus facile de démarcher les pays étranger. En 1937, Universal dépose un brevet pour le premier calibre de chronographe avec compteur douze heures supplémentaire. Notez qu’auparavant il n’y a jamais eu de chronographe 3 compteurs… L’année 1954 verra l’édification d’une fabrique qui sera à l’origine de nombreux modèles, dont la célèbre série de chronographes baptisés Compax et en 1958, Universal présente un mouvement automatique à microrotor.

S’il existe de nombreuses marques de montres vintage qui « renaissent » ou qui sont toujours là, il est rare que l’une d’entre elles attire autant l’attention qu’Universal Genève ces derniers temps. Le rachat de la marque par Breitling semble en effet avoir rafraîchi la mémoire de nombreux amateurs et collectionneurs, qui se sont pris d’intérêt pour les modèles de cette mythique manufacture. S’il est impossible de savoir de quoi demain sera fait, une chose est certaine : avec Breitling, Universal Genève est entre de bonnes mains, et son avenir s’annonce radieux.

DESCRIPTION ET CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

Un design typique de l’après guerre, le numéro de série m’informe sur l’année de fabrication, 1952. Ce fut une des premières à trotteuse centrale, une des premières avec antichocs « incabloc ». Les montres de cette époque étaient auparavant à petite trotteuse dans un compteur à 6h. Toutes ces « options », qui à notre époque sont devenues « normales », étaient des innovations techniques, du haut de gamme, on « sortait » depuis une trentaine d’années, des montres de poches.

Boîtier : Donc, modèle de 1952, avec un boîtier en 3 parties (lunette, carrure avec des anses massives et le fond), en acier massif inoxydable poli brillant sur le dessus, les biseaux et le fond et brossé sur les cotés. Dans les années 50, les montres en acier massif étaient (et même maintenant) plus chères à la vente (et à la fabrication) mais surtout plus durables et plus solides que les chromées ou les plaquées. La couronne de remontoir (non signée) est d’origine, bombée, de grande taille. Je vous invite à observer tous ces détails sur les nombreuses photos, ce boîtier est en superbe état pour plus de 70 ans d’existence !

Dimensions : largeur hors remontoir 35,1 mm, 42,2 mm de long à l’extrémité des anses et 10,5 mm d’épaisseur verre compris, modèle de grande taille pour l’époque, pour homme dans mais conviendra aux amatrices recherchant l’authenticité et le vintage.

Verre : neuf (remplacé lors de la révision complète), hésalite, bombé, parfait.

Cadran : clair, de couleur « coquille d’œuf », sobre, la pureté et l’efficacité, aisément lisible, des aiguilles « Alpha ». Les aiguilles, index et le chiffres 12 sont en or 18K appliqués en relief. Observez la délicate trotteuse centrale en acier bleui et la finesse de l’échelle du « chemin de fer » interne pour le détail des secondes.

Mouvement : le cœur de ce garde temps se situe dans son mouvement qui est d’une finition et d’une fiabilité exemplaire. Motorisé par un mouvement Universal Genève Cal. 267, mécanique à remontage automatique, protégé par des antichocs « incabloc », 17 rubis (encore une grande nouveauté, auparavant la plupart n’en avaient que 15) et réalisant 18000 alternances par heures. Mouvement sur lequel je n’ai pas grand chose à dire mis à part qu’il est très fiable et solide. Révisé et contrôlé par mes soins il est en parfait état de fonctionnement. Notez que ce sont des frais que vous n’aurez pas à faire sachant qu’une révision complète pour ce genre de montre coûte autour de 160 € chez un horloger « raisonnable » comme moi, chez Universal Genève comptez plus du double sans parler du délai…

Bracelet : neuf, de couleur beige, il se marie à merveille avec le cadran. C’est du cuir de veau véritable avec un grain alligator. 18 mm de large coté montre et 16 mm coté boucle pour un poignet d’une taille maximale de 21,5 mm.

Observations : Amis collectionneurs, il est temps de se pencher sur ce rare garde temps avant que la fièvre inflationniste le rende intouchable lui aussi ! Voici un modèle particulièrement intéressant par son état remarquablement bien conservé, avec son bracelet neuf, son mouvement d’une fiabilité exemplaire pour l’époque et pour son ensemble, une bonne taille et un design sobre et élégant. Si j’attache autant d’importance à tous ces détails, c’est qu’en 40 années de réparations de montres, il est rare d’en trouver dans des états aussi bien conservés.