1969 1ère OMEGA DE VILLE SANS «SEAMASTER» Cal.565 MONOBLOC RÉVISÉE GARANTIE

850.00 

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Description

HISTORIQUE DE LA MANUFACTURE

Le nom Omega et sa marque étaient protégés dès le 10 mars 1894 et enregistrés le lendemain. Cette marque, qui est facile à lire et également facile à prononcer dans la plupart des grandes langues dans le monde, a supplanté petit à petit les autres marques créées par la famille Brandt telles que « Louis Brandt », « Gurzelen », ou Labrador. Les premières montres-poignet de la société ont été fabriquées au début du siècle . Ces mécanismes d’horlogerie avaient habituellement des boîtiers scellés en argent, des mouvements 12-lignes et des passants ajustables pour leur bracelet en cuir . Les soldats de la première guerre mondiale avaient besoin de montres-bracelets avec des grilles de protection en métal sur le verre renforcé . La couronne de remontoir était soit sur la gauche soit sur la droite . La plupart de ces montres avaient de grands chiffres lumineux et de grosses aiguilles revêtues de métal lumineux. Louis Brandt et Frères SA (LBF) a vendu ses premières montres bracelets avec des mouvements à sonnerie minutes en 1892. Des posters lithographiés portant le nom des concessionnaires prouvent que la marque produisait déjà et promouvait des montres bracelets en 1910. Si un collectionneur devait tomber sur un de ces rares posters, il ou elle devrait absolument l’acheter!! Omega a d’abord commencé par participer à des compétitions de chronométrage vers la fin des années 1920 . Les montres de la société ont gagné la première place dans une compétition à Nueunburg et Omega fut de la même manière victorieux à Kew-Teddington où la société a battu tous les records de précision en 1930 . Omega fit la même chose de 1932 à 1934 et quasiment sans interruption de 1941 à 1967 . Les gagnantes étaient des montres-bracelets avec de grands calibres de la plus belle qualité . Elles portaient 23 rubis . Les ingénieurs d’Omega travaillaient déjà sur le concept de montres bracelets étanches à l’époque . Quelques rares spécimens de la célèbre « montre marine » peuvent encore se trouver en bon état aujourd’hui . Cette montre rectangulaire avec son double boîtier étonnait les experts, comme le fit la première montre sport d’Omega, étanche à 135 mètres, la montre marine n’était pas aussi adaptée pour les plongées profondes que les montres étanches actuelles, mais néanmoins, le fait qu’Omega fût le premier à en produire une dans les années 30 fut un pas très important . Ici aussi les spécialiste d’Omega avaient déjà reconnu quels seraient les détails importants pour les montres-bracelets utilitaires à venir. Il en va de même pour les premiers chronographes. Pour ainsi dire : si vous avez la chance d’en voir une, achetez-la ! Et si vous en avez déjà une, gardez-la !

POURQUOI DES CATEGORIES ???

En 1967 la firme Omega décide de renforcer et de développer la marque en assurant une exploitation plus efficaces de ses débouchés existant et futur. A l’ exception de la haute joaillerie, tous les modèles sont répartis en quatre groupes homogènes fondés essentiellement sur les besoins des différentes catégories de consommateurs :

– Constellation : luxe

– Seamaster : sport

– De Ville : mode

– Genève : qualité standard Omega

POURQUOI CETTE DE VILLE (SANS SEAMASTER) EST EXCEPTIONNELLE ???

Dans le monde de la mode, du chic et du charme, les De Ville au style distingué et à la finition soignée symbolisent l’élégance, du classicisme le plus sobre à la fantaisie du meilleur goût. Elles naissent en 1960, au sein de la famille Seamaster, où la mise au point d’un boîtier monocoque (donc sans fond amovible et ne pouvant être ouvert que par la lunette) à la carrure biseautée permet de créer un modèle alliant la robustesse d’une montre étanche à la finesse d’une montre habillée. Qu’elle soit ronde, carrée, cambrée ou rectangulaire, à remontage manuel ou automatique, avec ou sans seconde au centre, à quantième ou non. Au début, en octobre 1960, l’expression « De Ville » n’existe que sur le papier, dans les annonces publicitaires et les catalogues, pour distinguer des autres Seamaster ces modèles monocoques, qui sont cependant toujours identifiés « Seamaster » sur leurs cadrans. Le nom « Seamaster De Ville » apparaîtra sur ces derniers en 1963, à la demande de l’agent Américain Norman Morris, qui en a fait son cheval de bataille. En 1967 enfin, la « Seamaster De Ville » ne s’appellera plus que « DeVille ». Affranchie du nom de sa « grande sœur », elle désigne donc désormais à elle seule le groupe quantitativement le plus important de la collection Omega : celui des modèles certes les plus simples, mais les plus jeunes, les plus colorés, les plus originaux, les plus variés, les mieux adaptés aux changements, les plus rapides des tendances en matière esthétique, en un mot aux exigences de la mode. La genèse de la locution « Seamaster De Ville » ne doit rien au coupé Cadillac De Ville, lancé à la même époque, dont le design très fluide et très épuré aurait pu inspirer l’anatomie de cette nouvelle « Cadillac du poignet » … En fait, il ne s’agissait que de l’association d’un nom fort, Seamaster, avec un terme dans le vent, De Ville, distinguant les montres mode et plutôt féminines des modèles luxe (joaillerie), précision (Constellation), sport (Seamaster), et qualité standard (Genève) de la collection Omega.

DESCRIPTION et SOUS LE CAPOT

Boîtier : Boîtier mono coque (monobloc), c’est à dire qu’il n’y a pas de fond, donc beaucoup moins de risque pour qu’elle prenne l’humidité ou la poussière. Il faut retirer le mouvement par une seule ouverture, par le verre.

Notez que le boîtier a été fabriqué par le célèbre fournisseur de boîtiers étanches les établissements Piquerez (EPSA, n’hésitez pas à me demander des infos sur Supercompressor), voir la photo intérieur du boîtier où l’on aperçoit le logo de cette fabrique représentant le casque d’un scaphandrier.

En métal plaqué or galvanisé 20 microns. Le mot « galvanisation » vient du physicien Bolognais De Galvani (Luigi Galvani 1737-1798, découvreur de réflexes animaux en présence d’un courant électrique continu de basse tension). Galvaniser un métal consiste à le couvrir d’un dépôt de sels métalliques (notamment des sels de zinc, de cuivre, de nickel, de molybdène, etc.) par électrolyse. Cette opération (galvanisation) est assez généralement destinée à empêcher l’oxydation. Mais la galvanisation est connue de très longue date, en fait bien avant le XVIIIème siècle AC, et d’autres emplois de ce procédé ont été découverts au fil du temps. Depuis la première moitié du XXème siècle on redécouvre des usages anciens.
Boîtier en très bel état pour plus de 50 ans de poignet, elle a été bien entretenue, visiblement, son propriétaire connaissait la valeur des montres Omega. Notez que la couronne de remontoir d’origine est signée du logo de la marque.

Dimensions : largeur hors remontoir 34,6 mm, longueur 37 mm à l’extrémité des anses et 10 mm d’épaisseur verre compris. Modèle pour homme en 1969 mais aujourd’hui elle conviendra aux amatrices recherchant l’authenticité, l’exception et l’incomparable.

Verre : d’origine Omega (voir la photo du verre avec le logo au centre), plexi, bagué, bombé en parfait état.

Cadran : champagne, en superbe état !! Cette délicate et précise minuterie « traits » finement détaillée sur la circonférence, son léger arrondi à l’extrémité du cadran, ses fins index rivés lapidés en or, ses aiguilles « bâtons » en or et sa trotteuse centrale typiques de ces Seamaster, son quantième dans le guichet à 3 H entouré d’un cadre de date en or, et son logo appliqué du sigle Omega en or aussi, font de ce cadran une pièce d’exception.

Mouvement : Créé en 1958 par Marc Colomb (ingénieur et créateurs de mouvements chez Omega) sous la direction d’Henri Gerber. Ce calibre figure parmi les plus précis, les plus fiables et les plus réputés de la manufacture. Le succès de cette famille de calibre créée par Marc Colomb (les 550, 560 et 750), ne dépend toutefois pas seulement de la perfection de son remontoir automatique, mais surtout de son extrême fiabilité, la facilité de son montage et de son entretien, ou encore par l’introduction d’améliorations fort ingénieuses, comme le porte-piton mobile créé par Jacques Ziegler en 1959, puis la roue d’armage à pignons-satellites fabriquée grâce à un chef d’œuvre de miniaturisation.

Protégé par 24 rubis, antimagnétique, antichoc, mécanique à remontage automatique, réglage de précision à vis micrométrique à col de signe et correcteur rapide du quantième en tirant. Calibre 565, N° de série 31 147 xxx ce qui me permet de la dater exactement de 1969. Réalisant 19800 alternances par heures, une fréquence particulièrement performante qui va caractériser la grande stabilité de réglage de la majeure partie des calibres de la marque jusqu’au milieu des années 60. Il est bien entendu en parfait état de fonctionnement, révisé, contrôlé et réglé par mes soins. Notez que ce sont des frais que vous n’aurez pas à faire sachant qu’une révision complète pour ce genre de montre coûte autour de 250 € chez un horloger « raisonnable » comme moi, chez Omega comptez beaucoup plus pour le même travail sans parler du délai…

Bracelet : neuf d’époque, en cuir véritable de couleur marron clair, 18 mmm au niveau de la montre et 16 mm au niveau de la boucle, pour un poignet maximum de 20 cm.

Signatures : Boîtier, cadran, mouvement, couronne de remontoir et son verre.

Observations et points forts : elle fait partie de la première série des « De Ville » sans « Seamaster ». Elles sont aujourd’hui très recherchées, surtout dans cet état. Elle est en parfait état de fonctionnement, révision complète effectuée et donc garantie. Un des mouvements les plus fiables de sa génération toutes marques confondues, certainement le plus apprécié des horlogers qui débordent d’enthousiasme lorsqu’on doit le restaurer. Facile d’entretien, il a équipé de nombreuses Omega pendant plusieurs décennies. J’ai repris cette citation que j’ai entendu régulièrement en 40 ans de réparations de montres :  » si toutes les montres étaient équipées du calibre 565 d’Omega, les horlogers n’auraient plus de travail ».

Cette De Ville est un garde temps à avoir dans sa collection et à porter tous les jours, c’est un Modèle mythique d’un design et d’une élégance incontestable, qui prend de la valeur comme Rolex chaque année, avec un prix attrayant pour une montre de cette marque.

Les informations de la description sont prises dans l’indispensable ouvrage de 831 pages « OMEGA Voyage à travers le temps »