ANNÉES 80 ALPINA « LINGOT » TOP DESIGN MÉCANIQUE SUPER ÉTAT RÉVISÉE GARANTIE 2 ans

Description

LA PREMIÈRE COOPÉRATIVE HORLOGÈRE !!

Alpina occupe une place particulière dans l’histoire des fabricants suisses d’horlogerie, car c’était au départ un regroupement d’horlogers détaillants, d’abord en Suisse, puis dans plusieurs pays. Cette structure particulière n’a pas empêché Alpina de produire ses propres montres, avant d’être transformée en société traditionnelle, forme qu’elle a toujours aujourd’hui.

En 1883, lorsque Gottlieb Hauser, horloger-détaillant à Winterthur, et quelques autres, fondent la « Corporation des Horlogers suisses », c’est tout simplement pour grouper les achats de composants de montres, afin d’obtenir de meilleurs prix auprès des fournisseurs. Très vite, le concept fait ses preuves, et, conjointement avec les entreprises qualifiées, l’association s’attaque au développement de ses propres calibres, et à l’élargissement de son réseau de distribution. En 1890, L’association s’installe à Bienne, ville de grande tradition horlogère, où le directeur de la production, Jacob Straub, possède une fabrique de mouvements. Les ébauches sont produites à Genève par Duret & Colonnaz, et l’assemblage est réalisé dans les ateliers de l’Association. Le nom « Alpina » est déposé en 1901, comme marque et apparaîtra exclusivement sur le cadran des montres de qualité supérieure.

En 1912, le premier Chronomètre Alpina Glashütte voit le jour : il fonctionne sur la base d’une ébauche chronomètre Alpina, dont l’échappement à ancre suisse a été remplacé par un modèle Glashütte. Un autre modèle est réalisé en 1913 : il s’agit d’une montre de marine 21 », qui intéressait fortement la Marine allemande.

Le fonctionnement d’Alpina suscite beaucoup d’intérêt, à tel point que la marque américaine Gruen, de Cincinnati, voit dans une fusion avec Alpina, l’opportunité d’utiliser un réseau européen déjà constitué. En 1929, naît « Alpina Gruen Gilde SA », la plus grande communauté d’intérêts qui existe dans la branche horlogère. Les fabriques appartenant à la société sont rationalisées dans la production de mouvements-types, et de cette manière, la qualité des montres Alpina s’améliore. Le modèle phare de l’époque est la « montre de docteur », produite par la société Aegler et commercialisée sous les noms de Alpina, Gruen, Alpina-Gruen et Rolex (« Prince »).

Vers la fin de la seconde guerre mondiale, les divergences d’opinion entre la division allemande et la maison mère, contraignent les allemands à renoncer à l’utilisation de la marque Alpina. La société allemande s’appelle désormais Dugena (Deutsche Uhremacher-Genossenschaft Alpina) ; elle devient une marque à part entière, et totalement indépendante.

Pendant ce temps, Alpina continue à se développer ; les Congrès rassemblent chaque année de plus en plus de monde. Tout se déroule pour le mieux jusqu’en 1971, date à laquelle la crise frappe de plein fouet le monde de l’horlogerie. Alpina assiste impuissante au ras de marée des montres électroniques et à la formation de grands groupes horlogers, mais elle tente de lutter seule, sans réellement parvenir à maintenir « la tête hors de l’eau ».

La société change de nom en 1973 pour Alpina Watch Internationnal. La société est relancée avec des montres au design très classique, à quartz et mécaniques. Mais l’entreprise ne résiste pas à la « crise du quartz » et malgré tous ces efforts, les valeurs et l’esprit d’équipe qui faisaient la grandeur et la force d’Alpina disparaissent, et l’Association d’Horlogers suisses ferme ses portes en 1984. En 2001, on comptait à peine 30 points de vente Alpina en Allemagne. Pourtant, quelques irréductibles Alpinistes helvètes se réunissent encore chaque année, afin d’entretenir l’esprit de l’âge d’or d’Alpina. Bien heureusement, en 2002, le couple qui a lancé Frederique Constant pour redonner de la vigueur à la marque reprendra Alpina pour en faire ce qu’elle est aujourd’hui !

TOUS LES DÉTAILS, CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

Alpina propose depuis leur création de beaux designs et une histoire passionnante dont voici la preuve avec ce garde temps habillé de lignes hors du commun :

Boîtier : Voici une boite en métal chromé, un design des années 80 très marqué, ce modèle incarne donc l’époque eighties et sa forme est totalement inspirée d’un lingot, d’où son nom. Vous apprécierez forcément l’éclat du poli brillant, en particulier dans ces jolies proportions, ainsi que les 3 godrons visibles sur la tranche de la carrure. Ce boîtier se dote d’un fond en acier inoxydable et d’une couronne de remontoir « intégrée » de façon à ne pas « écorcher » la symétrie de l’ensemble. Je vous invite à observer toutes les photos pour constater son état exceptionnel, elle n’a été portée que très rarement.

Dimensions : 27 mm de large hors remontoir, 38 mm à l’extrémité des anses et 8,5 mm d’épaisseur verre compris, modèle homme mais convient aussi aux dames préférant le vintage et l’authenticité.

Cadran :Paré d’un sobre cadran gris brossé « tapisserie », tout juste ponctué par de fins index « baguette », survolé par des aiguilles « baguettes » de couleur noire.

Verre : parfait, hésalite (acrylique) il a l’avantage de moins refléter les reflets et vous permettra d’avoir une bonne vue sur le cadran.

Mouvement : calibre 6365N de la fameuse manufacture UNITAS. La société « La Trame SA, manufacture d’horlogerie » est fondée en juin 1918 à Tramelan par Jean (Hans) Fink, technicien horloger et président de la nouvelle société, Hermann Burri, industriel, Gottfried Burri et Jean Uhlmann, industriel. Un autre industriel de Tramelan utilisant déjà la marque « La Trame », la société change de nom et devient « Unitas Watch Co SA » (inscription au registre du commerce le 9.11.1918. La société dispose au départ d’un atelier mis à disposition par Burri Frères, mais celui-ci ne convenant pas, il est décidé de construire une fabrique en juillet 1918, terminée en fin 1919. Des liens très étroits avec la société Burri Frères sont cependant maintenus. La production de mouvements commence en 1919, celle de montres en 1920. La société est sévèrement touchée par la crise en 1921, mais elle est toutefois soutenue par la BPS. La situation provoque des tensions parmi les dirigeants, et les deux directeurs sont tour à tour contraints à la démission : Jean Uhlmann de son poste de directeur commercial en août 1921, Hans Fink de son poste de directeur technique (et de président) en mars 1922. Unitas Watch Co est rachetée en 1926 par la société Auguste Reymond SA, à Tramelan (marque ARSA). Après la reprise d’Auguste Reymond SA par Ebauches SA en 1932, la marque Unitas sera maintenue pour la fabrication des ébauches. Dès 1965, la fabrique d’ébauches d’Auguste Reymond SA (Valjoux) devient une entité affiliée à la holding, suite au rachat des parts restantes, puis est absorbée par ETA Manufacture Horlogère.

Pour en revenir à ce calibre UNITAS 6365N modifié en 1965, il est basé sur le calibre UNITAS 630 conçu en 1955. Une mécanique à remontage manuel protégée par 17 rubis, il réalise 21600 alternances par heures. Il faudra prendre en considération sa réserve de marche fort élevée (43h) et sa protection antichoc grâce à ses incabloc. Je lui ai fait un service complet afin de le garantir 2 ans en toute sécurité, notez que ce sont des frais que vous n’aurez pas à faire.

Bracelets : Ce garde-temps se porte sur un bracelet haut de gamme signé ULYSSE NARDIN, il est en cuir d’alligator véritable fait main (signé). Il est en superbe état, très peu porté, de couleur bleue. La largeur au niveau de la montre est de 18 mm et 16 mm coté boucle, pour une taille de poignet maximale de 20 cm.

Observations : Avec ce garde-temps, on sait au premier coup d’œil si le design est réussi ou non, c’est une chose difficile à expliquer mais, quand vos yeux regardent un objet, votre cerveau enregistre les détails. Une montre de collection à porter tous les jours qui ne vous laissera pas indifférent, ni celles et ceux qui seront en face de vous… Point important, et les connaisseurs apprécieront : il s’agit d’un mouvement de grande qualité dans la plus pure tradition horlogère : ici, le mouvement est roi, il impose ses performances.