ULTRA RARE UNIVERSAL GENÈVE POUR HERMÈS EXTRAPLATE 60/70 Cal. 1-42 TOP ÉTAT

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Description

HISTORIQUE DE LA MANUFACTURE

Initialement baptisée Perret & Berthoud, du nom de ses fondateurs, la firme voit le jour dans la ville du Locle en 1894. S’occupant au départ de distribution, Perret & Berthoud attendra septembre 1898 avant de lancer ses premiers modèles sous la marque Universal. C’est en 1917 qu’ils décident de transférer le siège de leur firme à Genève, d’où il est plus facile de démarcher les pays étranger. En 1937, Universal dépose un brevet pour le premier calibre de chronographe avec compteur douze heures supplémentaire. Notez qu’auparavant il n’y a jamais eu de chronographe 3 compteurs… L’année 1954 verra l’édification d’une fabrique qui sera à l’origine de nombreux modèles, dont la célèbre série de chronographes baptisés Compax et en 1958, Universal présente un mouvement automatique à microrotor.

S’il existe de nombreuses marques de montres vintage qui « renaissent » ou qui sont toujours là, il est rare que l’une d’entre elles attire autant l’attention qu’Universal Genève ces derniers temps. Le rachat de la marque par Breitling semble en effet avoir rafraîchi la mémoire de nombreux amateurs et collectionneurs, qui se sont pris d’intérêt pour les modèles de cette mythique manufacture. S’il est impossible de savoir de quoi demain sera fait, une chose est certaine : avec Breitling, Universal Genève est entre de bonnes mains, et son avenir s’annonce radieux.

HERMES ET L’HORLOGERIE ??
En 1912 Jacqueline Hermès, fille d’Emile Hermès, arbore au poignet une montre de poche pour laquelle Hermès avait réalisé un bracelet, objet qui illustre l’intérêt précoce de la famille pour les montres-bracelets. Entre l’art du sellier et celui de l’horloger, les liens sont étroits: amour du métier, culte de la patience, respect des gestes ancestraux, volonté de créer des objets faits pour durer. Ces affinités ont amené Hermès à signer dès les années 1920 ses premiers bracelets de montres, puis à créer ses propres garde-temps avec les plus grandes manufactures. Il faudra attendre les années 1920 pour voir l’entreprise française de produits de luxe s’orienter vers le secteur de l’horlogerie. Cette maison du luxe à la française garde cependant un pied dans le domaine en ouvrant une boutique en 1928 dans laquelle elle propose des marques comme Rolex, Universal Genève ou encore Jaeger-LeCoultre. Le sellier à la boîte orange réalise même un tour de force en négociant l’apposition de son nom sur les modèles vendus dans sa boutique du 24 Rue du Faubourg Saint-Honoré. C’est le modèle Ermeto, réalisé par la manufacture suisse Movado, qui sera le premier à arborer un gainage en cuir réalisé par Hermès. Dans les années 30 la marque fabrique des montres mécaniques de sport, montres-broches, pendules et pendulettes. Bien entendu ces gardes temps sont fabriqués grace aux collaborations régulières avec les manufactures Jaeger LeCoultre, Universal Genève et Vacheron & Constantin. Vers 1935 une montre de poche est commandée par le roi Carol II de Roumanie avec des armoiries de la famille gravées sur le boîtier. Dans les années 40 Hermès est Universal Genève collaborent pour la fabrication de plusieurs modèles de chronographes. En 1945 c’est une montre-ceinture pour le roi Umberto II d’Italie, en or jaune produit par la manufacture Tavannes, proposé par Hermès à ses clients golfeurs depuis 1928. Dans les années 1950-60 de nombreuses nouvelles montres-bracelets en acier pour hommes et en or serti pour dames sont produites. Le modèle Footing, dit aussi « Étrier », équipé d’un mouvement Jaeger LeCoultre 840 connaît un succès incroyable, aujourd’hui très recherché. Les 1970 à 1975 voient la naissance de la Kelly, montre à quartz directement inspirée du cadenas du célèbre sac Hermès.

Le pas de deux s’est poursuivi par la création en 1978 de La Montre Hermès SA, à Bienne, au cœur battant de la Suisse horlogère et le développement de toute une collection de montres marquées du sceau de la rigueur technique, du style et de l’imagination. La même année, lancement du modèle Arceau inspiré de l’étrier. S’ensuit le développement de toute une collection de montres aux dessins chics et intemporels. Depuis, la montre Hermès continue sa croissance et travaille régulièrement à asseoir son indépendance industrielle.

DESCRIPTION ET CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

Boîtier : Modèle produit dans les années 60 à 70. Un design très sobre, ultra plate pour l’époque, en acier inoxydable poli brillant avec sa couronne de remontoir signée.

Dimensions : largeur hors remontoir 31 mm, 38 mm de long à l’extrémité des anses et 7 mm d’épaisseur verre compris, modèle homme dans les années 60 mais conviendra aux amatrices recherchant l’authenticité et le vintage.

Verre : plexi, bombé, parfait.

Cadran : sobre, la pureté et l’efficacité du blanc, aisément lisible, aiguilles “bâtons” avec des chiffres Romains.

Mouvement : le cœur de ce garde temps se situe dans son mouvement qui est d’une finition exemplaire. Motorisé par un mouvement 1-42 mécanique à remontage automatique, protégé par 17 rubis, réalisant 21600 alternances par heures. Mouvement sur lequel je n’ai pas grand chose à dire mis à part qu’il est très fiable et précis. Révisé et contrôlé par mes soins il est en parfait état de fonctionnement. Notez que ce sont des frais que vous n’aurez pas à faire sachant qu’une révision complète pour ce genre de montre coûte autour de 140 € chez un horloger “raisonnable” comme moi, chez Universal Genève comptez plus du double sans parler du délai…

Bracelet : neuf de stock de cette époque, en cuir de lézard véritable, avec sa boucle recouverte du même cuir. Observez la boucle qui a fait l’objet d’un brevet à cette époque, Omega en a placé sur ses Dynamic et Cosmic des années 60/70. Cette boucle n’a pas de passant, le bout du bracelet qui dépasse lorsqu’on l’a au poignet se retrouve coincé sous la peau, observez les photos.

Signatures : Boîtier, cadran, mouvement, couronne de remontoir.

Observations : Amis collectionneurs, il est temps de se pencher sur ce rare garde temps à la double signature avant que la fièvre inflationniste le rende intouchable lui aussi ! Voici un modèle particulièrement intéressant par son état remarquablement bien conservé, avec son bracelet en cuir de lézard véritable très particulier, son mouvement d’une fiabilité exemplaire pour l’époque et pour son ensemble, un design sobre et élégant.