YEMA SEAHUNTER JUNIOR PLONGÉE SKIN DIVER ANNÉES 60 ÉTAT NEUF MANUEL ETA 2360

Description

ET DEPUIS QUAND YEMA ???

Peu de personnes savent que Yema est une marque Française … Et oui, si l’ on demande à un étranger quelles sont les marques Françaises qu’ils leurs viennent à l’ esprit, ils répondent Lip et Yema. Et pour cause la société Yema commence en 1948, c’ est monsieur Belmont qui en a l’ idée. Au fil des années cette marque Française se forge une solide réputation sur le marché des chronomètres et des montres de plongées. En 1965, grâce au succès du marché américains,  Yema est proclamée la marque Française la plus exportée. En 1982 Yema équipe les spationautes français et devient fournisseur officiel du CNES.En 1982, Yema franchit le seuil historique des 2 millions d’exemplaires produits. La marque connaît ensuite plusieurs rachats successifs : Matra en 1982, CGH en 1988 et Yema SA en 1995.

Depuis 1948 Yema cultive son image de multispécialiste et nous confectionne de superbes gardes temps de qualité et collectionnés de nos jours.

La vocation de Yema reste sportive, il y a trois univers de référence, cette héritage est simple à décoder : la terre, l’air et la mer. La course automobile : c’est le chronographe de motor racing.  Le ciel : c’est le chrono d’aviation. L’univers nautique : c’est la montre de plongée. Ce qui se traduit, dans cette collection, par un approfondissement des lignes phares : Rallygraf pour l’esprit de la compétition automobile. Flygraf pour les montres d’aviation. Sous-marine pour les montres de plongée. Ce positionnement sportif se trouve confirmé par un partenariat avec Franck Montagny, un des champions français les plus remarqués dans le ChampCar américain.

LA SEAHUNTER est la première véritable montre de chasse sous-marine (dépot de la marque en juillet 1962), elle a été commercialisée de 1963 à 1966 et a été dessinée par Daniel Jacquinot.

Au début de l’année 1964, le PDG de Yema remet à l’explorateur Serge Debru et ses coéquipiers, pour son expédition dans le grand nord Canadien, des montres Seahunter acier automatiques étanche 200 M. Il écrit à Henry Louis Belmont pour le remercier :

“À partir du 8 juillet 1964, jusqu’au 14 septembre, vos montres sont restées très souvent dans l’eau du fleuve Yukon, depuis sa source au Canada jusqu’à la mer de Béring en Alaska. Nous péchions du saumon pour notre alimentation et nous étions constamment dans l’eau. Les montres ont passé le cercle Arctique à Fort Yukon et, dans les rapides, nous n’avions guère le temps de les enlever. Le deuxième test a été au portage : nous avons dû franchir dix kilomètres à pied avec quatre cent cinquante kilogrammes de matériel sur le dos, dans une région désertique avec lacs, forêts et montagnes. Là, vos montres ont subi bien des chocs, mais elles ont passé victorieusement ce cap. Pour le troisième test, le plus dur, nous sommes parti en traineau à chiens pour parcourir plus de deux mille kilomètres dans la Toundra. La température tournait autour de -45° centigrades. Vos montres ont marché remarquablement et ceci malgré le froid et la proximité du pôle Nord”.

Dimensions: largeur hors couronne de remontoir 30 mm, longueur totale 35 mm à l’extrémité des anses, et 12 mm d’épaisseur verre compris.

Boîtier : Avec des lignes classiques des plongeuses, un diamètre junior, des anses massives et une lunette tournante bi-directionelle. Les cornes sont assez longues et plongent avec un léger angle, accentuant son élégance, le tout est coiffé d’un verre bombé plexi. Il dispose d’un fond vissé en acier inoxydable, le tout comme vous pouvez le constater sur les photos, en superbe état pour une montre de plus de 50 ans, à croire qu’elle n’a jamais été portée.

Cadran : Dans un état exceptionnel, avec des index géométriques, les heures 3/6/9/12  sont marquées par des chiffres arabes dans le triangle. Observez ses larges aiguilles type “broad arrow” et son délicat chemin de fer sur la circonférence.

Verre : Plexi, bombé, neuf.

Mouvement : La fabrique de mouvements ETA est une grande HISTOIRE SUISSE ! En 1856, à Granges, un instituteur, Urs Schild et le Dr Girard fondent une fabrique d’ébauches. Elle est la plus ancienne fabrique d’horlogerie du canton de Soleure et est à l’origine de la maison ETA. Elle devient une manufacture en 1876. En 1926, ETA, AS et FHF participent, avec d’autres entreprises, à la création d’Ebauches SA. Durant la Deuxième Guerre mondiale, la production des ébauches est maintenue dans toutes les fabriques. ETA se profile comme premier fabricant d’ébauches dans le domaine des mouvements automatiques. En 1960, les trois grandes sociétés affiliées à Ebauches SA, AS, ETA et FHF occupent plus de 5500 personnes. En 1978, ETA et AS (A. Schild SA) fusionnent. En 2003, ETA SA abandonne son appellation « Fabriques d’Ebauches » et adopte sa nouvelle raison sociale « Manufacture Horlogère Suisse ». A la fin de 1983 se termine la fusion entre la SSIH (Société Suisse de l’Industrie Horlogère SA), comportant des fabriques d’horlogerie et des manufactures, et l’Asuag (Allgemeine Schweizerische Uhrenindustrie AG), producteur de pièces constitutives et de montres terminées possédant leurs propres marques. La nouvelle société issue de cette fusion prend la raison sociale « Asuag-SSIH Société Suisse pour l’Industrie Horlogère SA » puis, dès 1985, « SMH Société Suisse de Microélectronique et d’Horlogerie SA » et dès 1998, « The Swatch Group Ltd ».

Pour en revenir techniquement à ce ETA 2360, il a été créé en 1958 et arrêté en 1967, mécanique à remontage manuel, 17 rubis, antichoc, réalisant 18000 alternances par heures. Révisé par mes soins il est en parfait état de fonctionnement. Notez que ce sont des frais que vous n’aurez pas à faire sachant qu’une révision complète pour ce genre de montre coûte autour de 120 € chez un horloger “raisonnable” comme moi, chez Yéma comptez plus pour le même travail sans parler du délai…

Bracelet : Le bracelet accompagnant ce modèle est quasiment neuf, il a été très peu porté. En acier massif inoxydable, il est extensible de la fameuse fabrique française ZRC. Il est vraiment très pratique et confortable car il s’enfile comme un élastique, vous ne risquez pas de perdre la montre ou de la faire tomber. Sa largeur sur toute sa longueur est de 15 mm, la longueur totale est de 17 cm, pour savoir s’il conviendra il faut comparer la dimension au repos avec l’ancien bracelet ou ajouter la longueur de la montre pour l’imaginer à votre poignet. Pour le positionner à la bonne taille du poignet, il possède un brevet très particulier qui permet de passer une partie du bracelet dans un passant de l’autre partie et de s’accrocher à la bonne dimension grâce à sa boucle qui épouse le maillon.

Observations : Modèle junior rare que vous ne risquez pas de trouver facilement dans cet état, équipé d’un mouvement suisse de très haute qualité.